ELTON JOHN – GOODBYE YELLOW BRICK ROAD

Elton John est un intéressant cas d’artiste surdoué, ayant produit une quantité de chefs d’œuvres, mais ayant réussi, pour diverses raisons, à se décrédibiliser presque totalement auprès des admirateurs de ses premiers albums et des amateurs de rock sérieux.
J’ai eu un jour la mauvaise idée d’offrir à ma sœur le double CD « Goodbye Yellow Brick Road ». Son air gêné, quand elle a déballé l’objet, ne pouvait laisser aucune équivoque : pour elle, c’est comme si je lui avais offert « La danse des Canard » ou « le top du Karaoké de Mylène Farmer ». Il faut dire qu’on était alors à la fin des années 90. Lady Diana venait de mourir, donnant à Elton John l’occasion de recycler la chanson « Candle in the wind » (au demeurant magnifique) pour en faire une sorte de requiem à la princesse de Galles. L’écœurante hystérie compassionnelle qui avait saisi le monde à cette occasion avait emporté Elton John et sa chanson avec.

Les deux John (Elton et Lennon) faisant la nouba aux Etats-Unis en 1975. Ils sont même montés sur scène ensemble le 28 novembre 1974 au Madison Square Garden

Mais, entre ses perruques, ses mariages, son anoblissement, ses albums de daubes ou ses come back à répétition, le chanteur avait déjà beaucoup fait pour passer pour un pitre insupportable et faire oublier une carrière qui, en 1997, comptait déjà 26 albums, près de deux mille concerts et un record (homologué en 1999 mais jamais battu depuis) de 30 années consécutives avec un single classé dans le top 40.
On peut objecter que les chiffres ne sont rien et que des artistes aussi médiocres que Bon Jovi ou Mötley Crüe ont aussi vendu des millions de disques. Cependant, les dix premières années de la carrière d’Elton John – disons de 1969 à 1978 – lui ont permis de tutoyer les sommets artistiques les plus élevés, côtoyant John Lennon ou les Who, écrivant des chansons reprises par des pointures telles que Rod Stewart, Aretha Franklin, Jeff Buckley, Queen, Ray Charles, Eric Clapton, Sting, Frank Sinatra, Joe Cocker ou Brian Wilson, et produisant au moins deux albums indispensables à toute discothèque digne de ce nom : « Goodbye Yellow Brick Road », en 1973 et « Captain Fantastic and the Brown Dirt Cowboy » en 1975.

« A single man », publié en 1978, fut le dernier grand disque d’Elton John. La suite fut une glissade continuelle – avec quelques rebonds, certes, mais jamais très haut – jusqu’à la médiocrité NRJ-ènne actuelle. La dernière fois où Elton John a fait parler de lui en bien c’est pour son rôle dans « Kingsman : Le Cercle d’or », un blockbuster médiocre de 2017 qu’il parvenait à sauver presque à lui tout seul en interprétant… lui même, c’est-à-dire sa propre caricature, dans une mise en abyme assez affolante. On le découvrait ainsi tel qu’il est devenu depuis une vingtaine d’années : bouffi, habillé en playboy de 20 ans (sauf les chaussures à plateforme), tellement lifté qu’il écarquille les yeux quand il pète et se comportant en diva des scènes de Las Vegas.

Elton John as himself dans le chef d’œuvre du septième art : Kingman : Golden Circle

Qu’un type puisse ainsi se jouer d’une image de lui aussi pitoyable soulève une hypothèse extrêmement audacieuse: et si Elton John n’était pas la victime du show business et de la société du spectacle qu’il incarne au plus au point, mais en réalité un incroyable manipulateur d’opinion qui aurait réussi, depuis des décennies, à conjurer le déclin inéluctable des stars ayant épuisé leur inspiration et lassé le public en se réinventant en une parodie de lui-même dans laquelle le talent musical aurait été remplacé par une sorte de bonhomie clownesque facilement adaptable à la demande des animateurs de talk-show, de la téléréalité et du Top 50. Dans ce cas, c’est nous qui aurions été berné par Elton John depuis les années 1990 en ne le prenant plus au sérieux.
Mais bon, ce n’est pas l’ectoplasme d’aujourd’hui qui m’intéresse ici, en tout cas pas du point de vue musical, mais le compositeur talentueux et le showman percutant qu’il fut il y a 40 ans.

Un show man exceptionnel

Je l’ai découvert assez tardivement, c’est-à-dire alors que j’avais plus de vingt ans et qu’il avait déjà dépassé sa période de péremption depuis un moment (ceci étant probablement la cause de cela). L’un de mes meilleurs amis de cette période, Manu (surnommé « Galette »), un gars très doué au piano, était un fan d’Elton John et m’en parlait presque à chaque fois que nous vous rencontrions. Cela finit par me pousser à tenter l’expérience. Un jour, à la Brocante du Bourget, je dénichai un double vinyle intitulé « Goodbye Yellow Brick Road ». Les disques étaient en vinyle jaune et en parfait état. Le prix était très raisonnable (on était aux alentours de 1988, donc pas encore à l’époque où la fureur vinylique des bobos allait provoquer une explosion du prix des 33 tours).


L’écoute de l’album fut une sorte de révélation. Il commençait par une plage instrumentale de près de six minutes directement enchaînée avec un morceau à la fois très rock et très mélodique. Absolument pas l’idée que je m’étais faite jusque là de sa musique (aussi bien celle que diffusait la radio à cette époque que celle que me laissait imaginer l’amour que lui portait mon pote Galette). Certes il y avait du piano, et mêmes de très beaux passages de piano, mais il y avait aussi beaucoup de guitares électriques (souvent saturées), une voix nerveuse, presque hargneuse, mais qui savait aussi être enjôleuse et, d’un morceau à l’autre, une grande variété de style. En effet, on peut voir cet album un peu comme une synthèse des cinq premières années (et six premiers albums) de la carrière d’Elton John.
Il avait commencé dans un style moins inspirées par le rock que par les ballades et les ambiances jazzy, avec des arrangements alternant entre le dépouillé (juste le piano et la voix) et le grandiloquent (clavecin, accompagnement par un grand orchestre…).
Avec son troisième album, « Tumbleweed Connection » (1970), il avait fait une première incursion vers la country music (en tout cas les influences country). Avec le cinquième « Honky Château », il avait intégré des cuivres et signé quelques morceaux plus soul.
La réussite de « Goodbye Yellow Brick Road » ne tient pas seulement au fait d’avoir mixé toutes ces influences et d’y intégrer, pour la première fois, une forte composante de rock progressif, mais d’avoir su digérer toutes ces influences pour qu’elles n’apparaissent plus comme un simple exercice de style (un reproche que les critiques lui ont souvent fait) mais comme une œuvre homogène et cohérente.
Quand on lit les critiques des albums d’Elton John sur Amazon (je dis critiques mais il s’agit en fait de dithyrambes écrites par des gens qui ne connaissent pas le sens de ce mot et qui ne connaissent pas grand chose non plus à la musique) bref, selon ces gens, les meilleurs chansons d’Elton John seraient « Your song » (sur le deuxième album), « Rocket man » (sur « Honky Château », 1972), « Crocodile Rock » (sur « Don’t Shoot Me I’m Only the Piano Player », 1973) Les deux premières citées sont effectivement d’excellents chansons (la troisième est une merde sans le moindre intérêt, une sorte de plagiat rock’n’roll pour fin de soirée arrosée) mais toutes les chansons de « Goodbye Yellow Brick Road » sont du niveau de « Your song » sinon meilleures, à une ou deux exceptions près.

Parmi les réussites les plus notables, il y a bien sûr la longue pièce que j’ai évoquée au début « Funeral for a Friend / Love Lies Bleeding » qui, avec ses 11 minutes, occupe les deux tiers de la première face. Il y a évidemment « Candle in the wind » (dans sa version originale consacrée à Marilyn Monroe; pas la resucée dédiée à Lady Di). Je passe sur « Benny and the Jets », amusante mais plutôt anecdotique même si elle a cartonnée dans les charts. La chanson titre est dans le même genre que « Your song » (et au moins aussi belle). « Grey Seal » revient au rock pur et dur, avec son refrain endiablé. Un genre magnifiquement illustré aussi par « All The Girls Love Alice » et « Saturday Night’s Alright For Fighting ». « I’ve Seen That Movie Too » est une magnifique ballade blues. « Sweet Painted Lady », « Roy Rogers » ou « Harmony » sont de très belles chansons aux paroles intelligentes (toutes signées du parolier attitré d’Elton John, Bernie Taupin) et aux ambiances émouvantes, rappelant que l’album est bâti autour de la thématique de la nostalgie pour les souvenirs d’enfance. Bref, il y a plus de pépites sur cet album que sur les quatre qui l’avaient précédés. C’est en effet un travers récurrent de la discographie d’Elton John : elle est extrêmement inégale. Mon pote « Galette » disait qu’il sortait trop d’albums (11 albums dont deux doubles en sept ans – de 1969 à 1976 – sans compter un disque live), et il ajoutait qu’en général un bon album d’Elton John était toujours suivi d’une merde.
Ayant assez rapidement fait l’acquisition de tous les disques d’Elton John (jusqu’à « A single Man », l’album de 1978 qui est son dernier très bon disque), je dois dire que la règle n’est pas aussi mathématique que cela.
Le premier disque est franchement faible. Même s’il recèle quelques morceaux agréable, ce sont plus des promesses que des aboutissements, quoiqu’en pensent les thuriféraire d’Elton (je traduits pour ceux qui ne connaissent pas le mot : un thuriféraire est un servile flagorneur idolâtrant un autre individu) pour qui ce coup d’essai serait déjà génial. Le second album, modestement intitulé « Elton John », est sa première véritable réussite. Par rapport à « Goodbye Yello Brick road » il souffre juste d’un certain manque de diversité et de son caractère très peu rock’n’rollien. Suit l’album aux influences country dont j’ai parlé plus haut, effectivement dispensable. Les deux suivants sont des albums moyens (« Madman Across the Water », 1971 et « Honky Château », 1972) dans le sens où on y trouve quelques très bonnes chansons (deux ou trois par disque) pas mal de chansons potables et une poignée de merde pour remplir. Le sixième (« Don’t shoot me… ») appartient presque à la même catégorie si ce n’est que la proportion de merde y est plus élevée et le nombre de très bonnes chansons est réduit à zéro ; en fait, il comprend une moitié de chansons correctes et une moitié de titres pénibles ou anodins.

 

 

 

 

 

Chacun de ces disques avait été porté par un ou plusieurs singles, dont certains avaient connu un immense succès (pas toujours mérité, je pense à Crocodile rock, premier n°1 d’Elton John aux Etats-Unis, mais bon, ce sont les Etats-Unis…), cela lui avait permis d’acquérir une notoriété mondiale et de survivre à des demi-échecs (« Tumbelweed Connection »). Mais qui pouvait se douter qu’après avoir pondu 6 albums au cours des quatre années précédentes, Elton John allait avoir assez de ressources pour publier un album où, pour la première fois il n’y aurait presque aucune mauvaise chanson et où le niveau moyen des compositions se situerait bien au-dessus de ses précédentes productions ? L’exploit est d’autant plus remarquable que le disque a été enregistré dans des conditions difficiles. Toutes les musiques ont été composées en trois jours à l’hôtel Pink Flamingo de Kingston, ou Elton et son groupe étaient descendus dans l’intention d’utiliser le Dynamic Sound Studio où les Rolling Stones venaient d’enregistrer leur album « Goats Head Soup » et en avaient été très content. Mais l’agitation et les tensions sociales obligèrent le groupe à interrompre leur séjour et à rentrer en Europe pour terminer le travail. C’est le studio d’Hérouville, près de Pontoise, qui fut choisi (Elton John y avait enregistré ses deux albums précédents) et tout fut mis en boîte en moins de deux semaines.

Elton John enregistrement la partie vocale de « Candle in the wind » au Dynamic sound studioo de Kingston (Jamaïque)

Autre question, celle-ci succédant à la sortie du double album : comment Elton John allait-il rebondir après un tel succès ? (l’album reste à ce jour sa meilleure vente, ayant décroché son huitième disque de platine aux Etats-Unis en 2014, et il est aussi le plus aimé des critiques).
La réponse sera peut-être donnée dans une chronique ultérieure.

22 Commentaires

  1. Thierry D.

    Tiens tiens…. c’est marrant ce que tu écris car pour moi (qui ne suit pas fan) était persuadé qu’Elton JOHN n’était QUE la diva bouffie chirurgiquée (ne cherche pas, je viens d’inventer le mot… je me demande si je ne vais pas le déposer tiens…)que tu décris au début. Si je puise dans le tréfond de ma mémoire, voilà ce qui ressort :  »I’m still standing » et  »The Club At The End Of The Street »…. voilà, c’est tout ce que je connais de lui. Je m’aperçois que ça craint un peu quelque part… ton article me fera-t-il archéologiquer (il existe aussi celui-là ???) dans sa discographie… affaire à suivre !!!

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  2. Derek

    Sans flagornerie d’aucune sorte, cette article mérite a minima une diffusion bien plus large, ne serait-ce que dans la prochaine édition de Rock’n’Folk ou sur Wikipedia.

    L’ignare pour qui Elton John n’était connu en France que pour la chanson I’m still Standing de 1983 et sa video sur la plage de Cannes (si ma mémoire est bonne) et son défilé de midinettes en maillot de bain.

    Have fun and keep on rocking,
    Et merci pour ce délicieux article

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    1. ace (Auteur de l'article)

      ça me fait chaud au coeur, merci

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  3. Marc Roy

    Bonjour. Je vous trouve un peu sévère avec sa production post 70’s. Il a tout de même démontrée sa capacité à composer de nombreuses pièces « radio friendly » jusqu’à un âge assez avancé, ce que bien d’autres (McCartney, Collins…) n’ont pas réussi à faire. Aussi, certains de ses albums plus récents « The Union », « The Diving Board » méritent une écoute attentive et démontrent une volonté d’EJ à produire des albums de qualité, sans chercher à obtenir un « hit single ». Je suis toutefois d’accord avec vous que sa grande période s’est terminée à la fin des années 70 et, à mon humble avis, que seuls les albums Captain Fantastic… et Rock of the Westies atteignent à peu près le niveau de qualité de Goodbye Yellow Brick Road, cela même si Caribou, Blue Moves et Single Man contiennent quelques pépites. Merci pour votre chronique!!

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    1. ace (Auteur de l'article)

      Eh oui, c’est pour ça que j’ai intitulé cette rubrique les « disques de ma vie » : elle est d’une subjectivité totalement assumée. J’avoue n’avoir même pas écouté la moitié des disques d’Elton John parus depuis 1980, mais la moitié que j’ai écoutée m’a suffi et la vie est trop courte pour s’emmerder à chercher des pépites là où elles sont rares. Ensuite, tout est une affaire de goût. Par exemple, pour moi, Rock of the Westies est l’un de ses albums les plus mauvais des années 1970. Il n’a que deux chansons que je supporte dessus. Mais je sais que d’autres l’apprécient et en font même un de leurs disques préférés.
      Quant à ma sévérité, je l’assume aussi. Elton John m’est sympathique (tout en m’agaçant) et je voulais à la fois démonter un peu l’idolâtrie des médias autour du personnage qu’il est devenu (alors qu’il était plus intéressant il y a quarante ans) et aussi l’adoration répugnante des gens qui publient des critiques sur Amazon et pour lesquels « Made in England » son album très moyen de 1995 vaut 5 étoiles, c’est-à-dire autant que Captain Fantastic. Bref, tout le monde à le droit de ne pas être d’accord avec moi et même de l’écrire ici. Tant que les commentaires restent respectueux et/ou drôle et/ou intéressants, ils sont publiés.

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      1. Marc

        J’ai beaucoup apprécié votre chronique et je suis tout à fait d’accord avec vous que sa 70 -78 est de loin celle où il a fait preuve de son plus haut niveau de créativité. Je continuerai de visiter votre site régulièrement.

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  4. Derek

    J’aime le débat que suscite cet article ! Moi, par exemple, je ne préfère que les albums en concert où accompagné de Ray Cooper, Elton John se met à nous proposer ses ballades intemporelles au piano. Et là, je me dis bravo Monsieur Elton John. J’imagine toujours Elton John, au petit déjeuner le matin, en robe de chambre rose ou violette, s’installant à son piano et se disant « Tiens, si je composais un tube ce matin en sirotant mon capuccino » !
    De toute façon, grand monsieur de la musique contemporaine !

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  5. Thierry D.

    Purée je suis vert !!
    Pour une fois qu’il y a une discussion de qualité sur la musique, je ne peux même pas la ramener un peu… je ne ne connais pas le personnage. Ace, tu n’aurais pas pu en prendre un que j’aime… Obispo, Bruel…. un truc maousse quoi !!!

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    1. ace (Auteur de l'article)

      Je prévois de sortir des chroniques sur Boney M et sur Mylène Farmer d’ici peu.

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      1. Derek

        Je conseille également Donna Summer, quoique j’aie beaucoup d’admiration pour la dame, les Gee Bees (première période avant Saturday Night Fever évidemment), non pas Depeche Mode (quoique…), euh et bien sûr le phénomène The Kelly Family (multi platine outre-Rhin).

        Oups, désolé pour ce commentaire post triple apéro in confinement.

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        1. ace (Auteur de l'article)

          OK mais on ne dit pas du mal de Depeche Mode! Je mets ça sur le compte de la boisson. Trois verres et bonjour les dégâts.

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          1. Thierry D.

            J’ai appris récemment que sans Orchestral Manoeuvre In The Dark, il n’y aurait jamais eu Depeche Mode (propos de Martin Gore himself).

          2. ace (Auteur de l'article)

            Oui, et tiens toi bien, sans ma mère, il n’y aurait jamais eu moi! (propos de ma mère herself)

  6. Derek

    Quand dans quelques années, d’autres reliront les commentaires sur cet album d’Elton John, ils se demanderont probablement ce qui se passait vers la mi-avril 2020 pour que l’on digresse ainsi vers Boney M, Bee Gees, Orchestral Manoeuvre in the Dark (dont il existe un live philarmonique intéressant) et autres. Personne n’a encore mentionné Motorhead, voilà qui est fait. C’est pour faire un lien avec Mylène Farmer… Les deux commencent par M alors que Boney non. 🙂

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    1. Thierry D.

      Bonnet M….. le rêve de tout homme !!!

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      1. ace (Auteur de l'article)

        Perso, au-délà de bonnet D je commence à avoir le mal de mer.

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        1. Thierry D.

          Tu sais qu’il existe une technique infaillible qui guérit immédiatement du mal de mer lorsque tu es sur un bateau… Tu t’assois une minute sous un arbre !!

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  7. Tong

    De la production pléthorique de Elton John pour moi seuls subsistent 2 albums majeurs qui sont Goodbye Yellow Brick Road et le magnifique Blue Moves, sur lequel on trouve Sorry seems to be the hardest word, Someone’s final song et Tonight : incontournable !! j’avoue également que, en plus de son look grotesque, ses hommages appuyés à Lady Diana m’ont rendu le personnage tout à fait antipathique. Des années suivantes je ne retiens que le duo avec le chanteur George Michael (chanteur que je considère sous estimé par ailleurs).

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    1. ace (Auteur de l'article)

      Captain Fantastic est également incontournable. J’ai aussi une tendresse particulière pour A single Man, son album de 1978, le dernier bon disque qu’il ait sorti à mon avis.

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  8. Tong

    Je vais tenter l’écoute dans ce cas. Tant qu’on fait l’impasse sur sa période 80, je suis ouvert d’esprit 🙂

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  9. Mister nobody

    Bonjour.

    Article à charge et oh combien faux…
    Il ne faut pas être amateur de bonne musique pour sortir qu’Elton n’a plus rien sorti de bon depuis 40 ans…
    Mais bon, il faut bien faire le jeu du « tout était mieux avant »…
    Perso je préfère de loin la voix roque d’Elton après son opération.
    The one, believe, I want love etc…
    Tout grand amateur d emusique sera d’accord pour dire que Peachtree Road (et on est en 2004) est un (voir le) meilleur album d’EJ.
    Que dire ausi de The diving board, album de 2012 en piano voix. Ou encore de The bridge ou Tinderbox de 2006…
    Maintenant allez prendre ses albums des années ’70… Si vous dites que toutes les chansons y étaient meilleures que celles d’ aujourd’hui, vous êtes soit de mauvaise foi soit de mauvais goût !
    Comme les concerts… Vous n’avez pas dû assister à beaucoup de concerts pour en fai rlilite un « ectoplasme » depuis 40 ans !
    Allez jeter un œil au blu Ray Elton at 60 de 2007. 3h20 de shows. Je l’ai vu en 2014 à Paris. Levon version 12 minutes avec des solos guitares perçu etc. Rocket man de 15 min. Très loin du « clown » que vous décrivez…
    D’ailleurs ses premiers rangs VIP en concert sont depuis presque 10 ans à 1000 euros le billet (1275 euros sur la dernière tournée et même plus de 2000 dollars à l’étranger)… Ça en fait des milliers de dollars pour écouter et voir (selon vous) un mec qui n’a plus rien fait depiis 40 ans…

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    1. ace (Auteur de l'article)

      L’article est à charge, mais il n’est pas faux. C’est juste une question de goût.
      Avec l’argument final : « concerts pleins et gens prêts à payer cher », on pourrait aussi argumenter que Jul fait de la bonne musique.
      Sans rancune.
      Ace

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