Je ne suis plus trop sûr de la manière dont j’ai connu Steppenwolf. Il me semble que, comme la plupart des gens, j’ai découvert quelques unes de leurs chansons les plus connues (« Born to be wild », « The Pusher », « Snowblind Friend ») sur des compilations quelconques. En fait, j’avais déjà entendu parler du groupe bien avant, lorsque le magazine Rock and folk avait publié, au début des années 1980, un article consacré aux meilleurs doubles albums live de l’histoire du rock. Parmi les « Made in Japan », « Tokyo Tapes » et autre « On your Feet or on your Knees », il y avait ce « Steppenwolf Live » à la pochette montrant une gueule de loup menaçante. L’image m’avait marqué, de même que le nom du groupe, claquant comme un coup de fouet.
Le premier album de Steppenwolf que j’ai acheté était « The second ». La raison était que leurs albums étaient difficiles à trouver, la plupart n’étaient disponibles qu’en imports rares et chers. De plus, la pochette de celui-là me plaisait bien. Il a fallu que je l’écoute un certain nombre de fois avant d’en apprécier toutes les chansons car, c’est probablement son défaut, c’est un album assez éclectique (comme l’est d’ailleurs l’album suivant : « At your birthday party »). Comme on le verra plus loin, cet éclectisme trouve ses racines dans la formation de John Kay, le fondateur et leader du groupe.
A cette époque, ma mère venait de se remarier avec un allemand, Heinz, qui avait autrefois possédé une grosse collection de disque de rock. Dans sa jeunesse, Heinz, membre d’une bande de hippies allemands, avait décidé, avec des amis, de faire un voyage en voiture jusqu’en Afghanistan pour en rapporter du hashish et pour découvrir le monde (peut-être l’ordre de leurs objectifs était-il l’inverse, mais je ne suis pas sûr). Au deuxième ou au troisième voyage, ils ont fini par se faire arrêter en traversant la Grèce avec 30 kg de hashish dans le coffre de leur vieille Mercedes. C’était l’époque de la dictature des colonels. Ils ont fait cinq ans de prison. Ambiance « Midnight Express ».
Hippies à Kaboul vers 1970. Il ne peut s’agir de Heinz, il était en prison en Grèce à cette époque.
Avant cette expérience éprouvante, ils avaient vécus de nombreuses soirées vaporeuses à Munich, alternant LSD et haschich, qu’ils faisaient brûler dans un encensoir après avoir colmaté les fenêtres car ils étaient trop défoncés pour rouler des joints. Ils étaient tellement défoncés, à vrai dire, qu’ils n’avaient même pas la force de retourner le disque sur l’électrophone et qu’ils écoutaient toujours la même face.
Un jour, en entendant l’album « The Second », qui passait dans ma chambre, Heinz s’est exclamé : « Oh, das kenne ich! Steppenwolf! Ach, ich hatte dass nicht mehr gehört seit 20 Jahre. » (Ah, mais je connais ça! C’est Steppenwolf. Je ne l’avais plus entendu depuis 20 ans). Il m’a alors expliqué qu’il ne connaissait que la première face du disque pour la raison que j’ai expliqué précédemment. Le pauvre, ne puis-je aujourd’hui m’empêcher de penser! Il ne connaissait que la très bonne première moitié de cet album. La sublime seconde partie lui était inconnue !
Mais commençons par le début et revenons aux origines de ce groupe. Elles ont été racontées par John Kay lui-même dans une interview : « Adolescent, j’avais appris la guitare en jouant des morceaux de country dans le style de Hank Williams. Je venais de terminer mes études lorsque ma famille a émigré en Amérique [depuis la région de Hanovre, en Allemagne, NDLR]. C’était l’époque du folk revival [donc vers 1965-1966 NDLR]. J’ai commencé à m’entrainer à jouer du hillbilly, du blue-grass, du cajun. J’ai roulé ma bosse, faisant constamment des allers-retours entre le Canada [où sa famille s’était fixée, dans la région de Toronto, NDLR] et les États-Unis, avec ma guitare et mon sac,et jouant dans les bars et les coffee-houses. A Toronto, au cours d’un de mes séjours, j’ai rencontré un pianiste qui avait formé un groupe appelé « The Sparrows » [« Les moineaux » en anglais. Quant au pianiste en question, il s’agissait de Goldy McJohn, NDLR]. Comme je savais jouer de l’harmonica, il m’a proposé de faire le bœuf. C’est ainsi que je suis devenu membre des Sparrows. Nous nous sommes produits au Canada d’août 1965 à mai 1966. Nous nous sommes ensuite rendus à New York où, après avoir joué dans toutes les discothèques sans qu’il se passe grand chose, nous avons décidé de partir pour Los Angeles et San Francisco. Là, le groupe s’est séparé (…) »
Les Sparrows vers 1966. De gauche à droite, Dennis Edmonton (alias Mars Bonfire), Goldy McJohn, Nick St. Nicholas (également né en Allemagne, il n’intègre pas Steppenwolf après la dissolution des Sparrows, mais il rejoindra le groupe en 1969), John Kay et Jerry Edmonton.
Mais John Kay, Goldy McJohn et l’un des deux frères Edmonton, Jerry, décident de former un nouveau groupe pour repartir à zéro. Le nom leur est soufflé par un ami, fan de l’écrivain Herrmann Hesse, comme de nombreux étudiants de l’époque. Malheureusement, Hermann Hesse est un peu tombé dans l’oubli aujourd’hui, mais ses romans « Siddharta » et « Narcisse et Goldmund » sont merveilleux. Il est surtout célèbre pour un autre roman, « Le loup des steppes » (Steppenwolf en allemand). Je ne sais pas dans quelle mesure l’origine allemande de John Kay a joué en faveur de ce nom de groupe, mais il est sûr que le nom sonnait bien.
A ses débuts, le nouveau groupe est encore très marqué par le psychédélisme, qui fait fureur à ce moment sur toute la côte Ouest. Comme les musiciens ont plutôt une formation de blues et de country, ils avaient mis au point, à l’époque ou, toujours sous le nom de Sparrows, ils étaient veus s’installer en Californie, une sorte de mélange musical consistant à jouer des morceaux de structure blues ou country sur un rythme lent et lourd, gorgé d’orgue et de guitare électrique. Un concert donné au Matrix de San Francisco le 14 mai 1967 porte témoignage de cette période du groupe. Bien que le concert ait été donné sous le nom de « The Sparrows », il a ensuite été publié en disque sous celui de « Steppenwolf » et sous le titre de « Early Steppenwolf ». On peut y entendre un morceau de John Kay intitulé « Power play » qui sera plus tard recyclé par le groupe sur l’album « Monster » (1969) et qui est une bonne indication de ce vers quoi le groupe va évoluer entre 1967 et 1968. C’est un blues rapide à l’atmosphère lourde et à l’ambiance très électrique, porté par la voix rocailleuse et puissante de John Kay. On trouve aussi sur ce disque plusieurs reprises de standards de blues (par exemple de Howlin’ Wolf ou de John Lee Hooker) et, surtout, une version plus de 20 minutes de « The Pusher », dont les 10 premières minutes consistent en un délire bruitiste assez pénible qui aurait du faire fuir le public du Matrix si celui-ci n’avait été complètement assomé par la dope. A partir de la dixième minute, la musique proprement dite commence : les musiciens improvisent une lente ballade psychédelique qui ressemble à un croisement entre « Venus in furs », du Velvet underground et « »Dark star », du Grateful Dead. Ce n’est enfin qu’à la quinzième minute que la chanson proprement dite commence, dans une interprétation assez proche de celle qui sera gravée plus tard en studio.
Steppenwolf à peu près à l’époque ou les moineaux se changent en loups… mais l’accoutrement demeure emprunt de psychédélisme et le restera jusque vers 1972 (la photo date d’une séance de promotion du single « Born to be wild »)
La chanson ne deviendra immensément populaire que deux ans plus tard lorsqu’elle figurera dans la bande son du film « Easy Rider » (1969). En attendant, elle est réenregistrée en studio sous le nom de Steppenwolf et publiée en single à l’automne 1967 mais sans rencontrer plus de succès que le single précédent, « A girl I knew » (pourtant une excellente chanson que l’on peut trouver sur le premier album du groupe). Il faut attendre la troisième tentative pour que le hurlement du loup des steppes atteigne enfin les oreilles du grand public. Mais, cette fois, le hurlement va provoquer un séisme. En effet, ce troisième single n’est autre que « Born to be wild » (autre chanson reprise dans le film Easy Rider). « Born to be wild » grimpe très rapidement jusqu’à la deuxième place des charts (et même la première au Canada) et devient l’hymne des motards, qui ont eu l’occasion de l’entendre lorsque Steppenwolf écumait les cafés de Venice Beach, plage célèbre pour être à l’époque un repaire de Hell’s Angels.
Easy Rider, film de Dennis Hooper (1969)
La plage de Venice Beach n’était pas fréquentée que par Steppenwolf et par les Hell’s Angels de Los Angeles mais aussi par les Doors (entre autres)
Si la voix de John Kay se marie à merveille aux paroles, il n’est cependant pas l’auteur de cette chanson. Elle a été écrite par Dennis Edmonton (qui signe du pseudonyme Mars Bonfire), frère du batteur de Steppenwolf et guitariste des Sparrows qui a préféré mener une carrière solo mais a collaboré à diverses reprises avec le groupe de ses anciens partenaires.
La chanson débute par les paroles suivantes :
Get your motor runnin’
Head out on the highway
Lookin’ for adventure
And whatever comes our way
Yeah Darlin’ go make it happen
Take the world in a love embrace
Fire all of your guns at once
And explode into space
I like smoke and lightning
Heavy metal thunder
Racin’ with the wind
And the feelin’ that I’m under
A noter l’utilisation de l’expression « Heavy Metal », qui fera dire à certains que Steppenwolf est l’un des précurseurs de ce courant musical, ce qui paraît un peu excessif mais pas complètement dénué de fondement. Disons que leur musique répond parfaitement au qualificatif de « heavy » mais un peu moins à celui de « metal » tant les influences blues, psychédélique et même country vont rester prépondérantes tout au long de leur carrière.
Voici comment Mars Bonfire a eu l’inspiration de cette chanson, qui compte parmi les plus célèbres et les plus influentes de tout l’histoire du rock :
« Je marchais un jour sur Hollywood Boulevard et j’ai vu une publicité qui disait « Born to ride » et montrait une moto jaillissant de la terre comme un volcan en éruption. A ce moment, je venais d’acheter ma première voiture […]. Alors tout ça s’est combiné dans les paroles : l’idée de cette moto sortant de terre mélangée avec la joie et la liberté que j’éprouvais à pouvoir rouler pour la première fois où je voulais et comme je voulais. »
Dennis Edmonton, alias Mars Bonfire
Ce titre ainsi que 10 autres (dont les excellents « Sookie Sookie », « Your Wall’s Too High », « Desperation », « A Girl I Knew », « The Ostrich » et, bien sûr, « The Pusher ») sont regroupés dans un premier album d’une grande cohésion qui est mis en boîte à la fin de l’année 1967 et sort le 29 janvier 1968. Les critiques sont bonnes, les ventes aussi : le disque atteinte la sixième place des charts et sera la premier album de Steppenwolf à devenir disque d’or (il y en aura 7 autres).
Le premier album de Steppenwolf. John Kay y apparaît très exceptionnellement sans ses lunettes noires.
Après quelques mois de tournée, le groupe retourne en studio pour enregistrer son second album.
Il est précédé d’un nouveau single, « Magic Carpet ride », dont le succès est encore plus grand que « Born to be wild » puisque la chanson entre dans le top 10 de nombreux pays (elle est une nouvelle fois 2ème aux Etats-Unis et première au Canada). Curieusement, la genèse de cette chanson (cette fois-ci signée par John Kay), ressemble à celle de « Born to be wild » sauf qu’ici c’est une chaîne hi-fi au lieu d’une voiture qui a inspiré un sentiment de plénitude :
I like to dream, yes, yes
Right between the sound machine
On a cloud of sound I drift in the night
Any place it goes is right
Goes far, flies near
To the stars away from here
John Kay y décrit son sentiment en écoutant de la musique, la tête coincée entre les deux grosses enceintes de la chaîne stéréo qu’il venait de s’acheter avec les gains du premier album. Si l’on en croit les paroles, l’écoute de la musique provoquait chez lui un envol spirituel tel que la qualité des enceintes devait être exceptionnelle, ou bien que l’expérience s’accompagnait de la consommation de quelque substance euphorisante. Il est d’autant plus étonnant que Heinz, mon beau-père, n’ait jamais écouté la face de l’album « The Second » où figure cette chanson car elle semble décrire exactement l’ambiance de ses journées entre copains dans le Munich des années 1968-1970.
Le rapport de Steppenwolf à la drogue mérite d’être brièvement évoqué. Dans deux chansons au moins le groupe a violemment dénoncé les dealers (« The Pusher ») ou l’accoutumance à l’héroïne (« Snowblind friend ») en revanche, il a toujours milité pour la liberté de consommer du cannabis. C’est assez évident sur la chanson « Magic Carpet ride ». Ça l’est encore plus dans celle qui figure sur la première face du même album et qui s’intitule « Don’t Step on the Grass, Sam ». John Kay s’y livre à une démolition en règle du gouvernement des Etats-Unis qui pousse alors à la pénalisation croissante des consommateurs d’herbe. Le « Sam » du titre est l’Oncle Sam (comme John Kay l’explique dans l’introduction de la chanson en concert sur l’album « Steppenwolf Live ») :
While pushin’ back his glasses Sam is sayin’ casually
« I was elected by the masses »
And with that in mind he starts to unwind
A vicious attack on the finest of grasses
Well it’s evil, wicked, mean and nasty
(Don’t step on the grass, Sam)
And it will ruin our fair country
(Don’t be such an ass, Sam)
La Une de Life en octobre 1969 montre que la consommation de cannabis devient l’une des grandes préoccupations sociales de la période
Cette attitude de défi à l’autorité est certes dans l’air du temps sur la côte Ouest des États-Unis, mais aussi en France, en Allemagne, au Japon, en Tchécoslovaquie et dans de nombreux autres endroits en cette année 1968. Mais elle est particulièrement forte chez Steppenwolf, qui fait partie des groupes de rock les plus préoccupés par la politique à l’époque. Il a par exemple donné un concert gratuit, en 1969, dans le cadre d’un festival de lutte contre la Guerre du Vietnam. La même année était publiée une longue chanson de 10 minutes, la première de l’album « Monster » (1969), véritable suite comportant trois parties intitulées « Monster / Suicide / America ». On y trouve le passage suivant :
The cities have turned into jungles
And corruption is stranglin’ the land
The police force is watching the people
And the people just can’t understand
We don’t know how to mind our own business
‘Cause the whole world’s got to be just like us
Now we are fighting a war over there
No matter who’s the winner we can’t pay the cost
‘Cause there’s a monster on the loose
It’s got our heads into the noose
And it just sits there watchin’
America, where are you now
Don’t you care about your sons and daughters
Don’t you know we need you now
We can’t fight alone against the monster
La pochette de l’album Monster (1969) avec la représentation graphique du monstre qui progressivement dévore le rêve américain (l’album est sorti alors que Richard Nixon était président des Etats-Unis)
Le « Monster » désigne ici, métaphoriquement, la perversion des valeurs de l’Amérique, la décomposition progressive du fameux « Land of Freedom ». C’est un sujet qui tient John Kay particulièrement à cœur. Enfant, il a du fuir l’Allemagne de l’Est avec sa mère et trouver refuge à l’Ouest (une expérience qu’il raconte dans la sublime chanson « Renegade » sur l’album « Steppenwolf 7 », 1970).
Il exprime ses opinions parfois avec colère (et avec la dureté de sa musique et de sa voix) mais pas sans une ironie mordante, comme le montre cet autre extrait de Monster :
Once the religious, the hunted and weary
Chasing the promise of freedom and hope
Came to this country to build a new vision
Far from the reaches of Kingdom and pope
Like good Christians some would burn the witches
Later some got slaves to gather riches
John Kay, fondateur, leader et principal chanteur de Steppenwolf. Originaire d’Allemagne, où il a vécu jusqu’à l’adolescence, il a toujours conservé un accent allemand assez notable. Souffrant d’achromatopsie, une maladie des yeux qui l’empêche de voir les couleurs et le rend très sensible à la lumière (une sorte de daltonisme extrême) il porte presque toujours des lunettes noires. Est-ce pour cette raison qu’il s’habille également presque toujours en noir ?
Outre les relativement célèbres « Don’t Step on the Grass, Sam » et « Magic Carpet Ride », l’album « The Second » ne comporte pas de chansons ayant figuré sur les différentes compilations, ce qui fait de cet album un disque un peu plus confidentiel que les autres. Mais la raison n’est pas que les chansons soient d’un niveau inférieur. « Faster Than the Speed of Life », première chanson de l’album (signé Mars Bonfire, comme « Born to be wild ») est un morceau de rock nerveux et mélodique dont la particularité est d’être chanté par Jerry Edmonton au lieu de John Kay. Sa voix est moins rude que celle de Kay. On la retrouve sur le premier titre de la seconde face, le très mélodique « 28 ». L’album comprend aussi deux morceaux de pur blues, « Tighten Up Your Wig » et « Disappointment Number » (et même un troisième si l’on compte « Don’t Step on the Grass, Sam »). Il comporte aussi deux chansons beaucoup plus douces : le paisible « None of your doing », qui n’est pas sans rappeler la chanson « Thank you », de Led Zeppelin, (datant pourtant d’un an plus tard), et l’étonant « Spiritual fantasy », dont les seuls instruments sont une guitare acoustique et un quatuor à corde. La voix de John Kay s’y fait incroyablement suave.
Les cinq derniers titres de l’album forment une longue suite d’environ 13 minutes en cinq parties, ce qui est une des raison du faible nombre de singles extraits de ce disque.
Le point culminant de cette suite se trouve dans les parties intitulées « Lost and Found by Trial and Error » / « Hodge, Podge, Strained Through a Leslie » / « Resurrection ». Le groupe, à partir d’un blues lent et très classique, change progressivement de rythme et de tempo pour se lancer dans un long délire instrumental sur un rythme de jerk endiablé. Il existe un témoignage live de cette extraordianire suite sur le bootleg « Fillmore West 68 », malheureusement d’une qualité sonore très moyenne.
Si « The Second » n’est pas l’album le plus commercial publié par Steppenwolf (il a toutefois atteint la troisième place des charts et obtenu un disque d’or, mais il est aujourd’hui probablement leur disque le moins connu), il n’en est pas moins un excellent cru qui illustre toutes les facettes de Steppenwolf et qui peut laisser songeur face à l’oubli relatif dans lequel le groupe est aujourd’hui tombé.
Voici ce qu’en dit Bruce Eder sur le site All Music (avec lequel je suis pour une fois en accord total)
« Steppenwolf the Second embraces everything from hard rock to psychedelia to blues, and the band is in excellent form, playing very hard and edgy, except on the deliberately lyrical, reflective « Spiritual Fantasy, » a rare acoustic number for the group. […] Side two of the original LP was a great achievement in its own right, opening with « Magic Carpet Ride, » which leads into a nonstop extended array of hard-rocking numbers, mostly in a blues idiom […]. The playing was as good as the first album, and though there’s nothing quite comparable to « Born to Be Wild » here in terms of cultural impact, the level of the surrounding numbers is higher. »
Je ne vois pas comment laisser le commentaire ***** (comme sur Amazon pour 5 étoiles). Article superbe ! Une joie de lecture. Bravo !
Derek, qui a eu la chance inouïe de voir le Steppenwolf le 3 mai 1998 au Plan à Ris Orangis, dans une salle malheureusement au trois quarts vide…
Mais quel frisson d’entendre Born to Be Wild, the Pusher, etc, chanté par John Kay !
Hélas, je n’ai pas eu cette chance… quoique j’aurais aimé les voir en 1969, mais il aurait fallu que je naisse un peu plus tôt.