PINK FLOYD – WISH YOU WERE HERE (THE HIGH RESOLUTION REMASTERS)

WISH YOU WERE HERE (THE HIGH RESOLUTION REMASTERS)

Coffret transmis par Thierry D. …et maintenant en format flac !!!!

Date : 1975
Lieu : Abbey Road studios
Label : The Archives Records & Tapes (Ref. : ART-75)

Support : 4 cd
Durée : 260:08 mn
Source : Studio + Live
Qualité sonore : 9,5/10 à 10/10

Liste des titres :

CD1 – Wish You Were Here – Alternate Versions

01. Shine On You Crazy Diamond (Parts 1 – 9) (24:55)
02. Welcome To The Machine (4:35)
03. Have A Cigar (7:30)
04. Wish You Were Here (Live 8 Version) (4:36)
05. In The Studio With Redbeard – Interview (19:39)

CD2 – Shine On You Crazy Diamond – Alternate Versions

01. Shine On You Crazy Diamond (Part 1) (French Single Edit) (3:56)
02. Shine On You Crazy Diamond (Promo Single) (6:13)
03. Shine On You Crazy Diamond (1981 Edit Version) (11:01)
04. Shine On You Crazy Diamond Uk Short Version) (4:52)
05. Shine On You Crazy Diamond (Us Short Version) (5:18)
06. Shine On You Crazy Diamond ( »storm » Mix) (27:53)
07. Shine On You Crazy Diamond (Mixing Sessions) (6:34)
08. Shine On You Crazy Diamond ( »hitchhiker’s Guide To The Galaxy » Radio Show) (1:27)

CD3 – Have A Cigar & Wish You Were Here – Alternate Versions

01. Have A Cigar (Short Version – Italian Single Edit) (4:14)
02. Have A Cigar (Stereo Us Single) (3:38)
03. Have A Cigar (Mono Us Promo Single) (3:35)
04. Have A Cigar (Roger & David Version) (7:11)
05. Wish You Were Here (Mixing Sessions Breakdown) (9:46)
06. Wish You Were Here (Stephane Grappelli Version) (6:15)
07. Wish You Were Here (Backing Vocal Isolated) (4:46)
08. David Gilmour On Wish You Were Here – Interview (8:23)
09. Nick Mason On Wish You Were Here – Interview (5:15)
10. David Gilmour Explains Wish You Were Here – Interview (3:28)
11. Wish You Were Here (Roger Waters Solo Version) (2:05)

CD4 – Wish You Were Here – High Resolution Remaster

01. Shine On You Crazy Diamond (Parts 1 – 5) (13:28)
02. Welcome To The Machine (7:26)
03. Have A Cigar (5:08)
04. Wish You Were Here (5:39)
05. Shine On You Crazy Diamond (Parts 6 – 9) (12:26)
06. Interview (28:56)

Notes
Disc 1: Wish You Were Here – Alternate Versions
(All Tracks Alternate Mixes Sourced From Original Demo Tape. Title 4 Recorded Live At Hyde Park, 2 July 2005)
Disc 2: Shine On You Crazy Diamond – Alternate Versions
Disc 3: Have A Cigar & Wish You Were Here – Alternate Versions
Disc 4: High Resolution Remaster

 

Disponible ici (en format flac) :

part 1 : https://1fichier.com/?rznrsgwngah8rmd8cpy7

part 2 : https://1fichier.com/?9i42500z2jj51bi087dz

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Dans la même collection :

 

Commentaire :

Traduction du commentaire du livret assurée par Thierry D. : « L’histoire de l’hommage à Syd Barret de Pink Floyd : « Wish You Were Here ».

Pour n’importe quel groupe, faire suite à un succès n’est pas une mince affaire, et même dans les meilleures circonstances, revenir du succès massif de « Dark side of the moon » aurait pu s’avérer une tâche impossible pour Pink Floyd.

Malheureusement, lorsqu’ils sont revenus en studio en janvier 1975, les conditions étaient loin d’être favorables au sein du groupe, et ce pour diverses raisons, notamment le fait que, après avoir adapté leur vie à leur succès mondial, les membres du groupe se sont retrouvés plus désorientés que satisfaits. Le problème a été aggravé par une déconnexion croissante entre le bassiste Roger Waters et le reste de Pink Floyd, en particulier le guitariste David Gilmour.

« Nous devions tous évaluer ce que nous faisions dans ce projet », a déclaré Gilmour dans le documentaire de 2012, la story de « Wish you were here ». « Que nous soyons artistes ou hommes d’affaires, ayant réussi à obtenir le succès et l’argent nécessaires, cela pourrait répondre aux rêves les plus fous d’adolescents. Pourquoi continuerions-nous à vouloir le faire? Roger avait déjà déclaré qu’il pensait que nous avions fini à ce moment-là, et il a pu avoir raison. »

Cela n’a pas aidé non plus, quand le batteur Nick Mason a déclaré dans une interview séparée filmée pour un documentaire, que le groupe n’avait pas exactement le matériel nécessaire pour le prochain album. Après avoir passé des années à tournoyer dans un cycle de tournées et d’enregistrements, ils se sont rabattus sur l’album « Dark Side Of The Moon », plus précisément sur certaines démos écrites à cette période, basiques, dépourvues de fioritures, et qui avaient été rejetées.

Les chansons en question, « Raving and Drooling » et « You gotta Be Crazy », ont été excisées de l’album après un désaccord entre Waters et Gilmour, provoqué par Waters qui sentait que les chansons qu’ils avaient n’allaient pas ensemble vers quelque chose de cohérent. À son avis, il était préférable de développer une piste particulière – intitulée «Shine On You Crazy Diamond» – dans un contexte qui aurait essentiellement défini le reste du disque. Comme l’a révélé plus tard Waters, la chanson a été largement inspirée par le déchirement de l’exilé guitariste fondateur et premier leader du groupe, Syd Barrett.

« Je n’ai jamais lu un article intelligent sur Syd Barrett dans un magazine, jamais », a déclaré Waters dans le livre de Mark Blake intitulé »Comfortably Numb – L’histoire de Pink Floyd vu de l’intérieur « . J’ai écrit et réécrit ces paroles parce que je voulais qu’elles soient aussi proches que possible de ce que je ressentais. Il y a un sentiment de vérité dans cette pièce. Ce genre de mélancolie indéfinissable et inévitable à propos du départ de Syd. Il a dérivé tellement loin qu’il n’est plus là aujourd’hui ».

Les sentiments de Waters concernant l’absence de Barrett auraient pu s’appliquer, dans une certaine mesure, au reste de Pink Floyd. « Personne ne se regardait vraiment dans les yeux » a avoué Waters, « Tout était très mécanique ».

« Ce fut un désengagement », concéda Gilmour. « Ce n’était pas disposé à nous mettre suffisamment la pression. Il y eut beaucoup de moments où plusieurs d’entre nous pouvaient être plus intéressés à penser à ce que nous ferions le week-end […] L’activité concentrée était plutôt diluée, et je suis sûr que pour une personne comme Roger, c’était plus frustrant que pour quelqu’un d’autre, même si c’était très frustrant pour nous tous, je suppose ».

Ainsi, préoccupés par des sentiments d’aliénation et de désillusion, les membres du groupe – principalement entraînés par Waters – ont concocté un ensemble de chansons construites autour de l’absence, en commençant par le retrait de leur ami Barrett et découlant de la déception grandissante qu’ils avaient ressenti au milieu de l’enregistrement. Barrett lui-même fit une apparition inopinée dans le studio, il avait tellement changé que les membres du groupe ne l’ont sur le moment pas reconnu.

Le batteur Nick Mason, par exemple, se souvint plus tard de Barrett, ressemblant à un gros type, crâne rasé, portant un vieux mac décrépit dans un sac en plastique. Le joueur de synthé Rick Wright a rappelé un triste dénouement à la visite surprise de leur ancien leader : Syd s’est levé et a dit : « Ok, quand est-ce que je me mets à la guitare? et bien sûr, il n’avait pas de guitare avec lui. Nous avons répondu « Désolé Syd, la session de guitare est bouclée ».

Une dissension du groupe sur une chanson de l’album, intitulée « Have A Cigar » fût telle qu’elle a fini par être chantée par un membre extérieur au groupe. Après que Waters et Gilmour aient essayé et échoué à obtenir le niveau vocal requis à leur ode sarcastique, Ils ont fini par se tourner vers le chanteur Roy Harper, qui partageait le studio avec eux et qui se trouvait dans la pièce un jour qu’ils avaient du mal à trouver une solution.

« Roger peut écrire des chansons, mais il ne sera jamais dans le top 100 en tant que chanteur de rock », a remarqué Harper. « Il essaie pourtant, c’est un bon garçon. Quoi qu’il en soit, aucun d’entre eux ne pouvait le faire. Je me suis juste tenu à l’arrière, appuyé contre une machine et en riant, j’ai dit : « Je vais le chanter pour vous », et quelqu’un a dit « ok » et j’ai dit : « ce sera payant ».

Après avoir été mis en boite à l’été 1975, et après s’être accordés sur un design de couverture évocateur réalisé par le légendaire Storm Thorgerson, les membres de Pink Floyd ont envoyé leur neuvième album studio intitulé » Wish You Were Here », à leur boite de production avec un David Gilmour et un Roger Waters particulièrement mécontent de leur collaboration. Prévu pour le 12 septembre, il était l’un des albums les plus attendus de 1975.
Pas que Pink Floyd eut agit comme un abandon de leur produit, mais en fait, leur unique concession à la machine promotionnelle fût un seul concert live, enregistré au Los Angeles Sport Arena au printemps 1975, et qui fût diffusé en série à d’importants majors juste avant la tournée de soutien réservée à « Wish You Were Here ». Le set complet, qui comprenait toujours « Raving And Drooling » et « You Gotta Be Crazy », comportait également un long « Shine On You Crazy Diamond » ainsi que « Have A Cigar », » Echoes », et « Dark Side Of The Moon » – ainsi qu’une liste croissante d’effets spéciaux qui incluaient désormais des pièces pyrotechniques chères et imprévisibles.

En dépit des critiques inévitablement mitigées, « Wish You Were Here » a atteint les sommets des charts des deux côtés de l’Atlantique, et bien qu’il ne pouvait pas espérer égaler les ventes gargantuesques de « Dark Side Of The Moon », il a connu un succès substantiel à part entière, vendant plus de six millions d’exemplaires rien qu’aux États-Unis. Et tandis que la machine Floyd continuerait à produire des albums de façon régulière dans un proche avenir – à commencer par « Animals » (1977), qui inclurait les titres voulus mais abandonnés que sont « Raving And Drolling » et « You Gotta Be Crazy » – malgré ça, Waters était déjà concentré sur l’écriture de « The Wall » et commençait à parler de son éventuel départ du groupe, comme il l’a souligné dans « The Inside Story de Pink Floyd ». Même les plus gros chiffres de ventes ne peuvent compenser un dysfonctionnement créatif.

« Le rêve » selon Waters dans un haussement d’épaule, « Est-ce que c’est quand tu auras du succès, quand tu seras une star, que tout ira bien, que tout ira merveilleusement bien. C’est ça le rêve – et tout le monde sait que ce n’est que du vide ».

 
 

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Bootleg n°3248/

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