THE MASSED GADGET OF AUXIMENES
Date : 14/04/1969
Lieu : Royal Festival Hall, London
Label : Harvested (Réf. : HRVCDR009) Avant d’être nettoyée et remixées par Harvested, ce bootleg avait été édité en 1999 par le label Highland (Réf. : HL 282) – voir pochette ci-dessous.
Support : 2 cd
Durée : 93:15 mn
Source : Audience
Qualité sonore : 6/10
Liste des titres :
THE MAN SUITE (38:58)
1. daybreak (6:16)
2. afternoon/doing it (8:39)
3. sleeping (5:25)
4. nightmare (5:18)
5. daybreak/part2 (10:55)
6. granchester meadows (2:25)
THE JOURNEY (54:19)
7. the beginning (4:35)
8. beset by creatures of the deep (8:25)
9. the narrow way/part 3 (4:45)
10. the pink jungle (4:17)
11. the labyrinths of auxinimes (8:30)
12. behold the temple of light (6:42)
13. the end of the beginning (5:49)
14. Interstellar Overdrive (encore) (11:14)
Commentaire : Du printemps 1969 jusqu’au début de l’année 1970, Pink Floyd a joué en concert un spectacle divisé en deux longues pièces composées d’un assemblages de titres reliés par des séquences sonores expérimentales telles bruits d’outils, bruit d’un repas, etc. J’emprunte ici le descriptif précis qui figure dans l’article wikipedia consacré à ce spectacle:
« The Man raconte la journée d’un homme ordinaire, dans tout son caractère archétypal. Cela commence par Daybreak (« Lever du jour »), qui deviendra « Grantchester Meadows » sur l’album Ummagumma (1969). Le morceau suivant, Work, n’est jamais sorti en album. C’est une pièce qu’on pourrait qualifier de « musique concrête » qui fait intervenir le marteau, la scie égoïne, le vibraphone et la batterie, le tout restant très mélodique. Après cela, à l’image de l’homme de The Man rentrant chez lui, les membres du groupe se font servir le thé sur scène par un roadie. Un morceau très bluesy, Afternoon, apparaîtra plus tard sur la compilation Relics (1971), sous le titre Biding My Time. L’homme se met ensuite au lit avec sa compagne pour Doing It (littéralement, « le faire »).
S’ensuit Sleep, le sommeil, qui rappelle la seconde partie de l’instrumental central de Set the Controls for the Heart of the Sun. Les glissendi de guitare et les vibratos de l’orgue tissent une trame éthérée très évocatrice. Un appareil spécialement conçu pour le claviériste Rick Wright, l’« Azimuth Coordinator », distribue les sons dans toutes les directions en alternance. Cymbaline, un morceau de l’album More, arrive ensuite sous le titre Nightmare, « cauchemar ». Avec cette pièce s’achève The Man, qui contient déjà en germe quelques thèmes qui seront développés dans les albums suivants du groupe : l’aliénation, l’angoisse existentielle…
Comme The Man, The Journey (« Le voyage ») est un collage bout à bout de morceaux tirés du répertoire du groupe, et d’autres pièces inédites, autour d’une idée-force. Il s’ouvre sur un morceau logiquement intitulé The Beginning (« Le début ») et qui est en fait Green is the Colour. À sa suite s’enchaîne Beset by Creatures of the Deep (« Harcelé par des créatures nocturnes »), titre donné pour l’occasion à Careful With That Axe, Eugene. Le troisième morceau, The Narrow Way, est encore inédit lorsqu’il est présenté dans le cadre de The Journey, à la différence de ses deux prédécesseurs. Cette composition de David Gilmour, développée, apparaît dans l’album Ummagumma. The Pink Jungle est une reprise de Pow R. Toc H., morceau de l’époque Barrett.
The Labyrinths of Auximenes (« Les labyrinthes d’Auximènes ») est un autre inédit, qui rappelle beaucoup la séquence Sleep de The Man, jusqu’à l’emploi de l’« Azimuth Coordinator ». Il est suivi d’une autre nouveauté, Behold the Temple of Light (« Voyez le temple de la lumière »), morceau lent et solennel qui est suivi de The End of the Beginning, nouveau nom de la coda de A Saucerful of Secrets, parfois développée majestueusement avec des cuivres et des choeurs.
Un mot sur la Qualité sonore : en dépit de sa relative médiocrité, ce concert reste écoutable et présente un intérêt exceptionnel puisqu’il s’agit de la première performance de « The Man » and « The Journey » et qu’elle est présentée dans sa version intégrale. Cependant, il existe une version enregistrée à Amsterdam le 17 septembre 1969 qui bénéficie d’une excellente Qualité sonore et qu’on pourra à juste titre préférer à celle-ci.
Pour une meilleure version du concert du 14/04/1969, voir le bootleg « The Man and The Journey, the London 1969 Legendary Performances ».
Disponible ici* : http://depositfiles.com/files/rkaoq6wsm
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Pochette :
Livret
Dos
Version alternative :
Bootleg n°17