Pochettes de disque – Gore

Le gore est un sous-genre cinématographique du cinéma d’horreur, caractérisé par des scènes extrêmement sanglantes et très explicites dont l’objectif est d’inspirer au spectateur le dégoût, la peur, le divertissement ou le rire.

L’étymologie la plus probable est le terme d’ancien anglais « gor » qui désigne la saleté.

Le cinéma gore tire ses racines esthétiques du théâtre du Grand Guignol, qui présentait des spectacles sanglants et réalistes. La première apparition de mutilation réaliste du corps humain dans le cinéma remonte vraisemblablement à Intolérance de D. W. Griffith (1916), qui comporte plusieurs scènes grand-guignolesques tels que deux décapitations à l’écran ou une lance pénétrant lentement l’abdomen nu d’un soldat, le sang s’écoulant abondamment de la blessure.
L’Américain Herschell Gordon Lewis est généralement considéré comme « le père du gore ». Ses films « Blood Feast » et « 2000 Maniacs » sont les plus connus. Dans une lettre envoyée en 1963 à Jean-Claude Romer, alors rédacteur en chef du magazine Midi-Minuit fantastique, le producteur du film David F. Friedman décrit « Blood Feast » comme « le premier film américain blood and gore ». L’engouement populaire pour ce film permet l’essor du genre.

À partir des années 1980, le terme gore disparaît du langage anglo-saxon remplacé par le terme « splatter », mais il reste utilisé jusqu’à aujourd’hui dans les pays francophones. Un grand nombre de films peuvent être classés gore dans les années 1970 et 1980. On peut même considérer cette époque comme l’âge d’or du gore.

Depuis la fin des années 1980, le genre de musique heavy metal s’est popularisé partout dans le monde, s’accompagnant souvent d’une esthétique de violence grand-guignolesque rappelant le cinéma gore. Il n’est qu’à songer à la pochette du premier album de Metallica, « Kill ’em all », montrant un marteau baignant dans une flaque de sang.

A cette époque, les pochettes de disque restent encore assez sages. Avec le développement de courants extrêmes du heavy metal, comme le Death Metal, le Brutal death metal, le Deathgrind ou encore le Doom metal, on a assisté à une sorte de fuite en avant vers une musique toujours plus rapide, toujours plus violente, toujours plus sombre dans ses thématiques (et presque toujours moins mélodique). Les pochettes de disque ont suivi le mouvement, creusant toujours plus profond le sillon de l’horrifique, empruntant parfois des chemins inattendus comme la scatophilie, la zoophilie ou la nécrophilie. Certains groupes ont même été jusqu’à utiliser comme illustration de pochette de vraies photos de cadavres mutilés, par exemple un accidenté de la route dont le crâne écrabouillé laissait voir une purée de cervelle.

Voici quelques centaines de pochettes du genre. Elles sont classées selon leur degré de violence. C’est moi qui suis l’auteur de ce classement et il se peut fort bien qu’il soit sujet à caution mais c’est comme ça.

POCHETTES GORE POUR LES – 16 ANS

(album covers rated 16)

POCHETTES GORE POUR LES – 18 ANS

(album covers rated 18)

POCHETTES GORE POUR LES – 24 ANS

(album covers rated 24)

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