DAVID BOWIE

Bootlegs classés par ordre alphabétique / Bootleg list in alphabetical order

Bootlegs classés par ordre chronologique / Bootleg list in chronological order

Grosso modo la carrière bootlegistique de David Bowie se divise en deux phases:

Avant 1980, beaucoup de choix mais très peu de qualité, ce qui est d’autant plus dommage que ça correspond à la partie la plus intéressante de sa discographie.

Pour ce qui concerne les concerts depuis les années 80, on trouve pléthore de bootlegs dont un grand nombre avec un son très bon, voire parfait. On peut regretter que durant les trois dernières décennies David Bowie ne nous ait pas offert un seul album digne de Ziggy Stardust, Aladdin Sane ou Diamond Dogs, mais finalement, ce n’est peut-être pas si mal car grâce à la relative faiblesse de son répertoire récent, on est sûr de trouver beaucoup de vieilles chansons sur les bootlegs de ces concerts.

Pour ce qui concerne la période pré-Ziggy, il n’existe malheureusement quasiment rien de bon sur le marché du bootleg. A vrai dire, on retombe toujours sur le même concert d’Aylesbury, dont il existe maintes et maintes versions mais qui n’offrent qu’un son de médiocre qualité (quoique à peu près écoutable quand même). On trouve également pas mal de sessions de la BBC (voir par exemple ici).

La période Ziggy proprement dite offre un excellent enregistrement, celui de Santa Monica du 20 Octobre 1972, qui fut proposée en Bootleg presque dès l’origine (notamment par le label « The Swingin’ Pig » sous le titre « Rock’n’roll Suicide »). Ce n’est qu’au début des années 2000 que les marchands du temple, pardon les marchands du disque se sont enfin décidés à en sortir une version officielle avec un son un peu meilleur que celui du bootleg, qui n’était déjà pas si mal.

Rien de bien n’existe à ma connaissance pour la période 1973.

On trouve de très nombreux enregistrements de la tournée Diamond Dogs (1974). L’un d’eux au moins vaut le coup: celui du 5 sept. 1974 à Los Angeles, dont la meilleure version me semble être « A portrait in Flesh« . Ceci dit, il existe aussi un live officiel (« David Live ») mais l’état de délabrement physique de David Bowie durant cette tournée (drogué jusqu’à la moëlle) ainsi que la réinterprétation funky de nombreux vieux titres n’enthousiasmeront pas forcément tous les amateurs.

En 1976, Bowie change de musiciens et embauche notamment Carlos Alomar à la guitare . Les concerts sont excellents. Le Bootleg « The Thin White Duke » (Nassau Coliseum, 23 mars 76) en propose une très bonne illustration. Plusieurs titres de ce concert ont été légalement édités (en titres bonus sur le CD Station to station, dans la collection Sound & Vision… et enfin, en 2010, à l’occasion d’une luxueuse réédition de l’album « Station to Station », la maison de disque propose une version officielle de ce concert. Tout serait parfait si – par une étrange bizarrerie – elle n’avait pas choisi d’amputer de 5 ou 6 minutes la chanson « Panic in Detroit » (l’une des meilleures du concert). Heureusement le bootleg, lui, est complet.

Pour l’année 1978, pas grand chose de bien en Bootlegs. On pourra se consoler avec le live officiel « Stage » (et notamment sa version remasterisée).

Pour les années 80, on peut trouver un bon concert de la tournée Let’s Dance sur « Dallas Moonlight » (27 avril 1983). Le bootleg « New York’s a go go » restitue assez bien la tournée Glass Spider tour même s’il ne s’agit pas à proprement parler d’un concert mais des répétitions du show de New York du premier avril 87.

Les années1996-1997 sont riches de très bons bootlegs comme « Fuck you all night long » (Mountain View, 20 oct. 1996) ou les concerts des 50 ans de Bowie (multiples versions, mais la meilleure semble être « Coca Cola Planet Live » (9 janv. 1997) ou encore « Outside in Budapest » (14 août 97).

BOOTLEGS DE DAVID BOWIE

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