ROGER WATERS

Bootlegs classés par ordre alphabétique / Bootleg list in alphabetical order

Bootlegs classés par ordre chronologique / Bootleg list in chronological order

Membre fondateurs du groupe Pink Floyd, il en a aussi été le membre fossoyeur. Il lui a été beaucoup reproché d’avoir tenté de faire interdire l’utilisation du nom du groupe après qu’en 1983 il eut décidé de partir, mais quand on voit ce que Pink Floyd est devenu sans lui, on ne peut tout à fait lui donner tort : depuis un certains temps (disons depuis l’album Animals (1977)), on peut dire que Pink Floyd se résumait presque à Roger Waters. Il n’est d’ailleurs qu’à comparer les deux derniers albums du groupe (avant le départ de Waters), « The Wall », 1979 et « The Final Cut », 1983, avec le premier album de Waters d’une part et avec l’album du pseudo Pink Floyd « A momentary lapse of reason » pour constater que la filiation donne totalement raison à Waters.

La carrière solo de Waters, qui – étonnamment – aura finalement été deux fois plus longue que sa carrière dans le groupe (17 ans contre 33 ans!) n’a certes pas eu le lustre de ses années au sein de Pink Floyd, mais elle a produit quelques bons disques, surtout au début. « The pros and cons of Hitch-Hiking » (1984) est un assez bon album et « Radio KAOS » (1987) est bien meilleur que les critique et l’insuccès commercial pourraient le laisser penser. En revanche, le très commercialement rentable « Amused to death » (1992) est un désastre artistique, tellement pauvre qu’il a rencontré son public, notamment aux Etats-Unis, et l’espèce d’Opera rock « Ça ira » (2005) est assez pathétique. En 2017, après une longue période de sommeil créatif, Roger Waters a sorti un nouvel album intitulé « Is this the life we really want ». La sonorité lorgne assez nettement vers la période « Animals », ce qui n’est pas un mauvais modèle mais devient parfois un peu envahissant. L’album n’est ni mauvais, ni génial. Disons honnête.

Question concerts, Waters a aussi connu un sacré creux de la vague, surtout au cours de la tournée 1987. Après, il a compris qu’il ne fallait pas renier Pink Floyd et il a commencé à exploiter de plus en plus le nom du groupe (sur ses propres affiches de concert : « Roger Waters, chanteur et compositeur de Pink Floyd ») et aussi dans une déclinaison perpétuelle des succès du groupe : « Dark side of the moon », jouée presque intégralement durant la tournée 1999 et jouée cette fois-ci dans sa totalité durant le tournée 2006; puis « The Wall », réinterprété à Berlin en 1990 avec une pléiade d’aristes façon « We are the world », puis carrément repris en concert avec tous les décors et les light show de la tournée originelle, mais en encore plus grand, plus fort et plus beau.

De 2010 à 2014, Roger Waters n’a joué sur scène que l’album « The Wall ». Fin 2015, on a même eu droit au live officiel de la tournée en CD et DVD. En 2016, enfin, Waters est reparti en tournée avec une set list plus variée, incluant même un titre de Pink Floyd jamais interprété sur scène: « Fearless » (de l’album Meddle).

BOOTLEGS DE ROGER WATERS

BOOTLEGS DE ROGER WATERS